BCBG, Bacchus Club des Bons Goûteurs :
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ÉCHO des pressoirs
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La consommation de vin décroît en France en volume, c’est ce que révèlent les statistiques, et la relève n’est pas forcément assurée car ces mêmes statistiques montrent également que ce phénomène est encore plus marqué chez les générations montantes. Du coup le marketing du vin, en quête de nouveaux marchés auprès des franges actuelles des non-buveurs, mise sur des produits plus branchés sur les grandes tendances actuelles, comme les « Vins Nature » plus bio que bio, ou encore les nouveaux rosés évanescents à l’intention des adeptes du « light is beautiful ». Dans cette course aux produits nouveaux, le dernier arrivé est le « vin orange », dont traite justement le premier article des « Vendanges de Presse » que vous pouvez lire dans ce même « Echo des Pressoirs ». Disons tout de suite qu’à la première dégustation, le vin orange surprend. D’autant plus que, le plus souvent, une fois engagé dans la voie de la vinification à l’antique, le vigneron ne se limite pas à la macération pelliculaire en jarre enterrée, mais est tenté d’aller jusqu’au bout de la reconstitution de la méthode ancestrale, et donc de renoncer également à la plupart des pratiques et intrants permis en vinification classique. Ainsi, avec ses tanins pour seule protection, le vin orange le plus typique est assez souvent trouble, un peu perlant, assez fortement astringent, plutôt réduit et, parfois aussi, plus ou moins entaché de contaminations, que les inconditionnels de ces vins revendiquent au contraire comme de précieuses qualités de naturel et d’authenticité. Ne serait-ce que par curiosité intellectuelle et gastronomique, il importe toutefois de les goûter, car cette vinification conduit parfois aussi à de belles réussites qui, à l’instar du vin jaune, se marient très bien avec certains plats, comme par exemple des fromages de type Comté ou avec des noix. Jean-Louis
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L'abus d'alcool est dangereux pour la santé,
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